lundi 10 juin 2013

Le cas Blicassty ou la pluralité de l'underground



Wah Gwan Blica ?

Si je vous dis Blicassty, vous me répondrez immanquablement " Quel citron ?? ", sauf si vous n'étiez pas en Martinique l'année dernière. Il représente cette génération d'artiste qui  en quelques mois deviennent très connu avec un morceau qui devient représentatif de leurs personnalités artistique. Par exemple si je vous dis Saaturn vous penserez quasi instantanément à une certaine chanson qui parle de célibataire endurci. Pour Blicassty il s'agissait du fameux " Look Lemon "

Mais est-ce que l'on peut limiter cet artiste à cette chanson et le définir définitivement par celle-ci ? On peut se poser cette question en écoutant son dernier morceau " Padoné mwen ". Il aborde ici le sujet de la violence faite aux femmes en adoptant le point de vue de l'homme qui a fauté. C'est une démarche assez éloignée de celle d'un chanteur " shatta " comme on dit. Cela soulève la question de la pluralité artistique dans l'underground.

Tout comme les plus grands artistes internationaux peuvent alterner chansons festives et chansons à messages, il faut laisser à nos jeunes artistes la possibilité de varier leurs thématiques. Il s'agit ensuite de définir si le morceau est bon ou pas. Mais condamner un titre avant même de l'avoir écouter, simplement de par la réputation de son interprète, ne semble pas judicieux.

On vous laisse donc vous faire une opinion sur le nouveau clip de Blicassty :


BLICASTY - PADONE MWEN ( 2013 ) 



2 commentaires:

  1. Tout a fait d'accord bien dit !!
    C'est Exactement comme le fameux Magic-Feat-Magic

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  2. Mis à part les crétins qui figent sur un son, on a toujours connu Blicassty comme un vecteur de messages conscients à travers le titre " pa bat fia " ou "wéti Bondjé" ou " alé pli loin" ou même "ma prière" " on fera tout pour eux " ... misié toujou fè anlo son consciouss à la base !!!!

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