mercredi 5 février 2014

X-man, trop commercial ?





Wah Gwan chers lecteurs ? 

MISE A JOUR ( 06/02/14 ) : Le clip a malheureusement été supprimé de Youtube... ce qui corrobore le développement de cet article.

Pour commencer, visionner le nouveau clip d'X-man ci-dessous :

La première réflexion de tout fan de dancehall a de grandes chances d'être la suivante : " Kisa ki la ?! ". En effet les titres de ce genre sont souvent assez mal reçus de la part de ce public. On se souvient tous des critiques qu'ont subit les collègues de son label Step out, Krys et Colonel Reyel à ce niveau. Serait-ce le tour d'X-man d'emprunter cette voix ? Voilà un extrait d'une interview de Krys pour Mixey.fr : 



Les morceaux d'X-man sont d'ores et déjà quasi-uniquement orientés vers des ambiances festives, donc le voir emprunter un pas plus " commercial " ne serait pas très choquant. Il ne se situe pas dans un mouvement "engagé" comme Saël ou Paille, ceci étant, le voir choisir ce genre de chemin peut laisser perplexe. Pourquoi faire ce genre de titres connaissant l'opinion de son public à ce sujet  ( l'argent reste la réponse la plus évidente à cette question ) ?  On se souvient des morceaux de Kalash avec Christiane Valéjo et la réponse de ses fans avait été la même. Est-ce un passage obligé pour tous les artistes signés en boite de production ?

Si c'est le cas, est-il possible pour le public de militer pour ses artistes locaux en sachant le chemin qu'ils prendront une fois qu'ils auront atteint un certain stade ? Autant de questions dont nous n'avons pas les réponses ! Mais n'hésitez pas à nous faire parvenir vos opinions sur le son ainsi que sur le sujet via Facebook ou Twitter 








dimanche 12 janvier 2014

Entretien avec Mafio House, le mafiosi des riddims locaux !



Wah Gwan chers lecteurs ? 

Les riddim-makers, par définition ceux qui « font les riddims », ont toujours été très bons aux Antilles. On peut citer les compiles « Dub la raid » ou encore « Ghetto Raid » (tout était très raide à l’époque) qui incluaient des one-riddim tous aussi vibrants les uns que les autres. Mais ce n’est que très récemment que ces compositeurs de l’ombre sont quasiment autant sous les feux des projecteurs que les chanteurs. En Martinique, Mafio house est l’un de ceux qui sont les plus plébiscités par le public. Nous avons décidé de l’interroger pour en apprendre plus sur son parcours et son travail :

Wah Gwan : Tout d’abord la question usuelle, d’où te vient le pseudo Mafio ? Et surtout le House placé après ?

Mafio House : Ben le pseudo "Mafio" n'a pas vraiment d'histoire, cela remonte à il y a 10 ans au temps de Msn messenger, où il fallait choisir un pseudo,  j'ai remplacé la "a" de mafia par un "o" car ça faisait plus masculin tout simplement. Ensuite pour la prod, je voulais que l'on m'identifie direct donc j'ai gardé "Mafio" et l'idée du House m'est venue des labels en Jamaïque qui utilisaient ce mot là à la fin de leur blazes car là-bas les studios était pour la plupart dans des maisons. Et perso je trouve que Mafio House ça sonne bien !

W : Pendant environ un an et demi, tu as prolongé la série des Walpixx avec les volumes 1, 2 et 3 ainsi que le Shattix ou un remake du Walpixx. Ce riddim te tient-il particulièrement à cœur ? T’attendais tu à un tel succès ?

M : Evidemment je ne m'attendais pas à un tel succès avec le walpixx, mais je me suis vraiment consacré à ce projet afin qu'il ne soit pas bâclé car il avait tout de même un gros potentiel. L'idée de faire plusieurs variantes était pour moi logique. Ceux qui ce souviennent du Aaxxia Riddim, par exemple, savent qu'il y avait plusieurs variantes qui étaient toutes aussi bad les unes que les autres. Les jamaïcains le font parfois aussi, on peut citer le Overproof qui a connu deux variantes. Alors je me suis dit "pourquoi pas faire pareil", et l'idée a été bien accueillie. Après ce n'est pas quelque chose que je ferai systématiquement car, par exemple, certains préféraient le 1 et moins le 2 ( ou le contraire ) mais dans l'ensemble ça s'est très bien passé.



W : Il n’y a pas vraiment eu de série de morceaux sur le Walpixx 3 comme pour les autres, pourquoi ce choix ?

M : Le Walpixx 3 était peut être celui de trop, je ne sais pas mais il n'a pas eu le même succès que les 2 précédents. Du coup j'ai trouvé inutile de faire une compile avec, cependant j'ai quand même demandé à Panik J, Lieutenant et Shafta de faire un featuring dessus avec un clip.

W : Depuis le phénomène Walpixx riddim, il y a une multiplication très forte du nombre de beatmaker en herbe en Martinique. Que penses-tu de ce phénomène ?

M : Beatmaker en herbe ? je ne sais pas (rires). C'est sur il y en a beaucoup qui s'improvisent compositeurs, tout comme ceux qui s'improvisent artistes ou dj. Après c'est au public de faire la différence. Car il ne faut pas confondre ceux qui ont eu un coup de chance en trouvant des notes qui allaient bien ensemble, et ceux qui ont un vrai talent, qui bossent dur car c'est leur gagne pain et pas juste un délire entre potes. Néanmoins j'ai pu faire la connaissance de certains compositeurs vraiment doués qui débutent et je les encourage à continuer à bosser.

W : Tu es connu pour avoir les compositions qui mettent le feu en boîte de nuit, est-ce ton domaine de prédilection ? Penses-tu à l’impact en soirée quand tu composes ?

M : Ben en fait, quand je compose je ne pense pas encore à quoi l'instru sera destinée. Il y a plusieurs de mes prods que je ne voyais pas du tout en soirée comme le Call Off Riddim, et pourtant, il a été très bien reçu. Parfois il faut suivre la tendance et d'autres fois il faut l'imposer. Dans les 2 cas rien n'est gagné d'avance, c'est toujours la surprise qu'elle soit bonne ou mauvaise.

W : Tu t’apprêtes à sortir le X2 Riddim et le San Ayin Riddim. Ce sont deux styles assez différent, que peux-tu nous dire sur ces projets ?

M : Le X2 est un riddim on va dire contemporain tandis que le San Ayin fait plus "old school". Ce sont deux ambiances différentes et je pense qu'ils s'adressent à deux publics différents aussi. Pour le X2 ce sera plus un public soirée/boite de nuit et le San Ayin plus un public amateur de sound système et de riddim à l'ancienne. On a pu remarqué que les riddims justement "à l'ancienne" reviennent à la mode notamment avec Ti Blica, donc j'ai voulu un peu m'essayer à ce style. On verra lequel des deux sera le mieux reçu. En tout cas le San Ayin Riddim est bien parti pour le moment !



W : : Est-ce toi qui choisis les artistes sur tes projets ou est-ce que ce sont les artistes qui viennent postuler d’eux même ? Comment s’opère ta sélection ?

M : Ben j'essaye (quand je peux) de faire un mélange des deux. J'ai une liste d'artistes que j'appelle régulièrement car je sais qu'il taff carré et parfois j'accepte des artistes qui viennent d'eux même qu'il soit connu ou pas. Bien évidemment je ne peux pas choisir tout le monde, un riddim avec 50 sons ça ne sert à rien (rires). Quoi qu'avec le Walpixx 1 j'étais presque à 30 sons quand même. Mais en général le people en retient trois ou quatre et rarement plus.

W : Quels sont tes beatmakers antillais préférés, hormis Mafio House ?

M : Alors j'apprécie particulièrement le taff de Dj Blue, Dj Gil, Foxx-T, Dj Jo°, Don Shorty et Scory de Scorblaz. Ce sont de très bon compositeur qui sont à l'origine de pas mal de tubes donc respect pour eux.

W : Nous sommes à l’aube de 2014, quels projets as-tu en vue pour ce début d’année et avec quels artistes ?

M : Pour 2014, je ferais moins de compiles afin de privilégier les singles ou des projets d'albums. C'est vrai que les compiles undergrounds m'ont toujours passionné mais je pense qu'il est temps que je laisse la place à la relève car je suis très demandé pour des projets à but commercial du coup il devient difficile de faire les deux. De nouveaux artistes tel que Rachelle Alisson, Daly ou encore Mc Duc m'ont proposé de bosser avec eux. Et bien sur avec mon label Step Out nous avons des projets en préparation comme par exemple l'album de X-man sur lequel j'aurai pas mal de prod. Je travaille également avec certains djs comme T.one ou Dj Greg par exemple. Tout cela sera annoncé sur ma page fan facebook "Mafio House Producer" et mon compte twitter "@Mafiohouse" donc j'invite tout ceux qui aime mon taff à me suivre si ce n'est pas déjà fait.

W : Pour finir sur une pointe d’humour, ta signature « Mafio houuuse » réalisée par une jeune fille est très populaire sur les morceaux, est-ce qu’elle touche des royalties quand tu fais un tube ?


M : ( Rires ) Je pense qu'elle ne va pas tarder à me réclamer des droits en effet. Non plus sérieusement, il n'y a pas de soucis avec cela et puis comme elle dit, au moins c'est la seule à avoir fait un feat. avec la plupart des artistes antillais ( rires )

jeudi 2 janvier 2014

[ Et si ... ] Un Sting local enfin organisé en Martinique !


L'organisateur

( Article fictionnel )

Dans son appartement  au dernier étage de la Tour Lumina, sirotant un jeune Ti punch, Serge Letchimy était préoccupé. En effet, il devait faire un choix cornélien dans le cadre de la soirée de clôture du prochain festival de Fort-De-France : soit jouer la carte de la sécurité et inviter ( pour la neuf cent soixante-dix-septième fois ) Carimi ou Tabou Combo ou Ti Kabzy ( ou un truc du genre ), soit marquer l'histoire et autoriser le déroulement de l’événement tant attendu, le " STING LOKAL " !

Il était tombé sur les vidéos du festival jamaïcain pendant qu'il faisait semblant d'écouter Alfred Marie-Jeanne qui lui racontait sa dernière partie de pêche aux touloulou et il avait tout de suite été fasciné ( par les vidéos pas par Marie-Jeanne ). Il prit donc la décision de marquer un grand coup et d'organiser un show tournant autour des joutes oratoires du reggae-dancehall, et ce pour la première fois en Martinique. La vidéo de Lady Saw rétamant Macka Diamond l'avait convaincu ( il détestait ce son " dye dye " à la noix ).

Lady Saw Vs Macka Diamond


Le jour venu, la foule était nombreuse et en délire, des gaza-gyal, des yèyèze, des badman ghetto youth, des ti doudous... Tous s'était donné le mot comme après l'annonce d'une grève d'essence, une Martinique unie ! Tous rassemblés autour des cris des marchands ambulants " Des pâtés sucrééééés, des pâtés salééééés ". Puis vint l'heure du show, l'heure de faire l'histoire !

19h30

La première partie est assurée par Dj Mike One, après un premier passage compliqué en Martinique, il a tenu à se racheter ! Après que la foule mécontente ait commencé à scander " CHATON CHATON " à tue tête, il sera vite remplacer en catastrophe par Dj Gil.

Dj Mike One


20h

L'orchestre est en place, la tension est palpable, le show peut commencer.  Le public retient son souffle quand retentit un " AHOU " qui déchire le silence et la nuit ( qui déchire tout court quoi ). Keros-n fait son entrée sur scène chantant à s'en décrocher les poumons " AN FEYYY AN FEYYY ". Le public ne cherche aucunement à savoir ce qu'il a fait ou pas, il est d'ores et déjà conquis quand subitement, tandis que Kéro à son petit doigt levé nonchalamment, une deuxième voix se fait entendre derrière la scène : " Yo kaaaa voyé parole an parabole ".
 Et là, comme un seul homme, ce public qui connaît sur le bout des doigts ses classiques ( c'est une fiction ne chipotez pas ) sait que va avoir lieu l'affrontement lyrical le plus attendu de la mythologie underground. Saïk débarque sur la scène, dreadlocks au vent et s'écrie " L'école pou les jèn sa lassan poutan sa importannnn ! ". Le public majoritairement constitué de jeunes accumulant les heures d'absences en cours est sceptique mais électrisé !

Mais là contre toute attente, les deux artistes se jettent dans les bras l'un de l'autre et annonce avoir enterrer la hache de guerre. Ils révèlent même se consacrer à un album commun de salsa incluant leurs titres respectif " Mamamia " et " Un dos tres ".  La foule est en ( plein ) délire.

Young Saïk versus Young Kéro



21h42

Le public ,toujours sous le coup de cette réconciliation surprise, a soif de sang ! C'est donc avec satisfaction qu'ils entendent retentir les premières notes du Gangsta kouada riddim. Contre toute attente, un homme encagoulé arrive en moto sur la scène et tout en cabrant il s'empare du micro puis s'écrie " TALA PA KAY PASSE EN BOIIIITE " ! X-man débarque sur la scène plus électrique que jamais et enchaîne un medley de ses tubes qui envoie les têtes des jeunes filles fracasser leurs genoux sans aucune pudeur devant leurs mères  " estébécouée ".
L'extraterrestre est plutôt fier de lui et paraît dominer la scène quand soudain les lumières s'éteignent et des notes de piano endiablée et familière se font entendre. Tout d'un coup, une voix à peine pubère envahit tout Le Malécon : " DANCEHALL KA FAI FANM VINI FOLLE BASSE KA PETE TOLE " ! Le public explose de joie ; le messie, le renouveau du dancehall martiniquais, Ti Blica vient affronter son mentor.

X-man coupe discrètement son micro et chuchote à Ti blica " Je t'ai invité à mon anniversaire, pourquoi tu fais ça ? Je t'ai même donné du gâteau ! "... Mais comme Letchimy, le jeune martiniquais tient à faire l'histoire et enchaîne sans pitié " Fizi ka pété adan an sonnnn, X-man ka kouri kon ravet ki ricivwè baygonnn " ! L'orchestre est en feu, la foule atteint le paroxysme de la liesse ! X-man tentera tout pour revenir au score mais avec un remix de son tube " Quel citron " rebaptisé " Quel P'ti con ", Ti-blica remporte l'affrontement haut la main !

X-man versus Ti Blica



22h30

Après un entracte rapide assuré par Shisha, la sœur de cœur de Macka Diamond, qui interprète à la foule son dernier tube en date, la foule sent bien que quelque chose se prépare...

C'est là que les lumières s'éteignent à nouveau et qu'une voix d'outre-tombe digne de la saison 2 de Walking-Dead remplit tout le Malécon : " KALASHHHHHHHHHNKIVOOOOOOV "


Coming soon...


à suivre


( Wah gwan and Air-Double-You )













dimanche 24 novembre 2013

Le " KID " est-il si " TERRIBLE " ? Entretien avec Kid Mc !



Wah Gwan chers lecteurs ?

Si je vous dis : " Sè aw sé an salope, tout gwada ka kriéw beau frè ", ou encore " Laide, jèn et ochan, salope AURÉLIE ! ", vous me répondez ? Non pas que je suis un psychopathe mais que j'écoute du Kid Mc ! Effectivement comme vous avez pu le remarquer, nous écrivons régulièrement à propos des productions du rappeur guadeloupéen et nous avons donc décider de lui poser quelques questions afin de mieux comprendre le personnage :

Wah Gwan : Tout d'abord es tu toujours le chabin de l'année ?!

Kid Mc : Ben normalement hein , si c'est pas moi c'est qui ? ( rires )

W : Il y a un paradoxe amusant entre ton nom, KID mc, et tes textes quelque peu « accord parental souhaitable », d’où te viens ce nom ?

K:   Ben j'ai pris ce blaze à mes débuts vers 2002 2003 , j'voulais chercher un nom simple avec mes compagnons de l'époque , on s'est dit que vu que je fais parti des plus jeune de l'équipe et qu'à l'époque je chantais super vite on a pris " Speed Kid "... c'est con mais  bon on avais 14 ans en même temps (rires ) , après avec le temps j'ai retiré le "speed" vu que je ne chantais plus vite et que c'était un peu de la merde, ben j'ai mis MC derrière  ! Rien de bien folichon ! Le coté hard core n'a rien a voir , le paradoxe n'est pas volontaire , j'aurais pu m'appeler "petit cœur" que ça aurait été la même !

W : D’où t’es venu l’inspiration pour le morceau «  Lucette Michaux Chevry » ? Notamment le titre et la couverture

K : euh... le titre du son c'est par rapport à la phase où je dis son nom et aussi parce que c'est une personne qui ma toujours fasciné plus jeune , le coté grande gueule, politicienne, ex-avocate et tout mais en même temps je suis toujours devant les tribunaux pour des histoires  de corruption , pots de vin , genre boss de la mafia un peu MOB " Money over Bastè " ! 
Pour la pochette l'idée n'est pas de moi , je n'ai que très peu participé à la réalisation , c'est un infographiste qui s'appel Pywo qui l'a réalisée, le même que pour la pochette de Terrible Kid.

Cover de son dernier son " LMC " 


 W : Ton  son « New Tatoo » est un véritable hymne aux tatouages. Que représente cet art pour toi ? As-tu un ou des tatouages ayant un sens important à tes yeux ?

K : Ben les tatouages c'est un truc que je kiff de ouf , je serais capable de me tatouer  tout et n'importe quoi , si j'me canalisais pas tu vois ! (rires) Après comme c'est un truc qu'on garde pour toujours j'essaie de faire des trucs qui ont une vrai signification pour moi  ; les plus importants ben la première lettre du prénom de ma mère un "A" et l'autre c'est une tête de Clown avec une double face. Ça représente  toute la période ou je préparais Terrible Kid , j'avais eu un accident qui m'a donné une paralysie faciale partielle pendant  huit mois !


W : Ta mixtape " Terrible Kid " a créé un véritable engouement sur les réseaux sociaux, le clip de rampli vè aw notamment a dépassé les 80 000 vues, es-tu satisfait de la réception et des retours concernant ce projet ?

K: Ouais , j'étais satisfait de voir que ça à bien pris ! Surtout qu'on a fais sa le plus naturellement possible , les instrus choisies , les thèmes , les feats, ça s'est enchaîné très simplement , du talent , un peu d'alcool et  le tour était joué ! Et pour rampli vè aw c'est pareil , j'ai eu de bons échos , ça a permis à certain de connaitre ma musique donc c'est cool !

W : Dans notre premier article te concernant nous avions qualifié ton style comme un mélange de « misogynie, alcoolisme et violence », certains de tes fans avaient trouvé cela réducteur, qu’en penses tu ?

K: Ouais c'est réducteur si on veut , mais c'est pas un truc qui me dérange parce que mes sons les plus connus sont dans ce délire là tu vois ? après y'a des trucs comme "Silence", "Hate me or love me" avec Loco sur Terrible Kid  qui sont plus intimistes et introspectifs , chaque son c'est plus ou moins une histoire, mais faut en avoir entendu le maximum pour vraiment se faire une idée définitive sur un artiste. On va dire que c'est mon domaine de prédilection , parce que les gens l'ont plus ou moins décidé , mais demain je peux poser cinq sons de suite dans le même délire que "Silence" , se sera toujours la même personne derrière le micro.

W : Un sujet qui revient souvent dans les médias traditionnels est celui de l’influence ( en théorie négative ) des musiques dites urbaines ( rap, dancehall et autres ) sur «  la jeunesse », penses-tu qu’un tel phénomène existe ?

K : Ben moi , ça j'y crois pas du tout tu vois , aux Antilles on dira ce qu'on veut mais l'influence musical négative pour moi c'est une utopie de personnes qui cherchent des excuses toutes faites et qui  ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez.

 Pour moi c'est genre si tu veux être dans la rue , tu sais qui tu dois fréquenter , si tu veux réussir tes études et mettre toutes les chances de ton coté tu sais avec quel camarade tu va réviser , tu vois le délire ? Les gens qui écoutent de la musique et braquent , volent , dealent , parce qu'ils ont entendu tel chanteur parler de ça , c'est exactement le genre de bouffons qui peuvent aller tuer parce qu'ils ont vu un film hier soir sur canal + ,ou parce qu'ils ont joué à Gta tout l'après-midi et ça, ça s'appel avoir un problème psychologique.

 Le manque de travail, le fait de se sentir inutile, pour moi ce sont les deux facteurs de violence numéro un , après il y en a d'autre surement, mais bon regarder vers les artistes, c'est pas la bonne direction , déjà que c'est difficile d'encourager le public a acheter un son a 0,99€ , j'aurais du mal à me convaincre que c'est plus simple de les encourager a être violent ! (rires)

Extrait du clip " Not Nice "


W : Parmis tes titres on peut retrouver « Desperate housewives », « Django » et si on remonte un peu plus « Son a Film ». Tu as même un maxi underground s’intitulant Tarantino. Es-tu particulièrement intéressé par le grand et le petit écran ? As-tu un film et une série préférés ?

K : Ouais je suis un fan de cinéma, j'aurais même aimé écrire des scripts si jamais vous pouvez m'aider ( rires ), pour  "Son a film" , j'en ai fait deux part 1 et 2 , le premier est tiré un peu du film " hyper tension " avec Stattham et l'autre c'est pas un film mais l'histoire de Colombine , des jeunes qui avaient fumés des élèves dans leurs lycée là. 

Sinon Ouais j'ai plein de films préférés , mais je crois que "Les Affranchis" ,"Casino" sortent du lot. Sinon ma série préférée c'est OZ , mais j'ai kiffé aussi "The Wire" , "Les Sopranos" même "Spartacus" .

W : De Dawa à NDX en passant par Young Chang et Debrouya, tu es un artiste qui fait un certain nombre de combinaisons, as-tu des featurings locaux, nationaux et même internationaux qui pourraient t’intéresser ?

K : Ouais j'ai plus ou moins travaillé avec tout le milieu rap, j'essaie de poser avec des gens avec qui j'ai un minimum d'affinité ou avec qui le contact passe bien , donc généralement ça se fait comme ça , mais il y'a des gens dont j'apprécie le travail avec qui j'ai pas encore posé directement ; des mec comme le MG , Nerka , Ti kimp gee ou meme Latchad et Larose. Après j'pense aussi qu'il ne faut pas se mélanger trop vite, parce qu'on est tous plutôt jeunes et que si Dieu veut on sera encore là pendant pas mal de temps , donc ce qui n'as pas encore été fait sera encore meilleur demain qui sait ?

Sur le tournage du classique " Underground Starz "

W : On entend petit à petit parler d’un album de ta part, à quel stade en es-tu vis-à-vis de ce projet ?

K: Ben en fait on est  sur deux projets pour l'instant, le premier je ne sais pas encore ce que ça va être, un album ou une seconde mixtape mais payante cette fois, et l'autre c'est une mixtape gratuite en rap français , mais vous en saurez plus dans les mois a venir, parce que c'est encore flou de notre coté .

W : Tu discutes assez souvent de rap sur Twitter, as-tu un ou des albums préférés, récents ou pas, que tu conseillerais à nos lecteurs d’écouter ?

K : Ben moi j'vais vous en conseiller 4 , 2 anciens et 2 récents :  Illmatic de Nas et Mauvais Oeil de Lunatic pour les anciens ;   LongLiveAsap de Asap rocky et Rééducation de Niro pour les récents ! Apres je suis pas The crack, j'écoute souvent les mêmes trucs pendant une longue période, pour les anciens ce sont mes deux albums préférés et les deux récents c'est c'que j'ai écouté de mieux ces derniers temps avec peut-être celui de Tito prince aussi !


W : Finissons sur une note d’humour, tu as un jour rappé : «  Ou ka stagné kon tresse a Admiral T » ( en 2010 si je ne m’abuse ), penses-tu l’avoir motivé à faire des dreadlocks ? lol

K : ( rires ) 2008 même  ! C'était ma période Rap Contenders ( rires ) !  Mais c'était pas un manque de respect , ils nous a tous influencé Admiral quoi ! tranquille ! Non ma phase n'a rien a voir  tu peux me citer 5 chanteurs dancehall qui ont pas de locks ? (rires)

Cover de sa mixtape " TERRIBLE KID "


Les chanteurs de dancehall sans Locks sont effectivement aussi rares que les rappeurs du niveau de Kid Mc, nous vous avons aidé à mieux découvrir son univers, il ne vous reste plus qu'à aller découvrir ou redécouvrir ses différents projets, notamment sa mixtape TERRIBLE KID, en attendant ses punchlines à venir ! 

Autres entretiens : 



jeudi 21 novembre 2013

Hip-Hop Local en 3 leçons



Wah gwan Nerka, Specta et Kid Mc ?

La semaine dernière nous vous dévoilions un entretien avec le rappeur guadeloupéen NDX. Nous continuons dans une logique de rap " créolophone " en vous présentant dans l'ordre chronologique trois bons morceaux de rap local sortis ces derniers jours.



Tout d'abord le titre " Toujou " de Nerka. Nous vous avions déjà parlé de lui à propos de son clip " Ronm et Peter ", il nous revient cette fois avec un titre fleuve, inondé ( fleuve, inondé * applaudissements *) de phrases chocs tel que " fuck les Asap wackè, les wackè flocka flame ki ka waké pou ni fame " ; il y en a encore beaucoup, beaucoup d'autre pendant ce morceau sans refrain de plus de 4 minutes. Vous pouvez écouter ce titre très technique en cliquant ici


Specta," Le meilleur rappeur de l'histoire de la Martinique ", pour le paraphraser, nous présente quant à lui un freestyle intitulé " Taubira " sur l'instru de " Zoo " le tube du rappeur du moment j'ai nommé Kaaris ( SEVRAN  ). En s'inspirant des récents événements autour de Christiane Taubira, le rappeur nous propose son style de punchline habituel quelque peu adapté au style de trap du moment : " Je suis le rappeur légendaire et Broly c'est an ti macoumai ". Ecoutez le morceau ci-dessous.



Et enfin, le chabin de l'année, le Terrible Kid, nous avait annoncé son morceau " Lucette Michaux Chevry ", avant le week-end dernier via son Twitter. Le morceau est arrivé avec quelques jours de retards mais il est bien là. On retrouve un Kid Mc égal à lui même avec des punchlines directes et un style provocateur :  " Pou yon dé milliers d'euro an té capab k*ké Michaux Chevry ". L'intéressée appréciera sûrement ! Mention spéciale pour le flow très travaillé et le beat réalisé par " Opseek ". Le public averti peut écouter le morceau juste en dessous.





lundi 11 novembre 2013

Entretien avec NDX, à la rencontre du Paper-Boy !




Wah Gwan Paper boyz and girlz ?

Le rap guadeloupéen est un vivier de talents qui ne montre aucun signe d’épuisement et semble se renouveler d’année en année. Depuis plusieurs mois, l’un de ses talents enchaîne les clips, les freestyles, les mixtapes et autres maxis avec des avis plus que positifs du public. Il s’agit du Paper boy aka NDX( ou Nd’ pour les intimes). Nous lui avons posé quelques questions afin de découvrir un peu mieux son univers : 


Wah Gwan : Pour commencer la question clichée obligatoire pour un artiste, que signifie " NDX " ?

NDX : Mon surnom vient d'une histoire toute bête. Mon vrai prénom est Hendy (Ndy en abréviation) . A mon époque lycée, la mode était aux vêtements larges. Comme j'aimais bien ce style, un de mes potes m'a surnommé NDXXL, XXL pour extra large. Au fil du temps j'ai gardé NDX car ça sonnait mieux.

W : Quel bilan fais-tu de ces derniers mois ? Entre la sortie de ton maxxi,  la première partie de la fouine et fuckly ? 

 N : Je suis vraiment satisfait du travail fourni par mon équipe (Shorty et Julien Carnougues) et moi . J'ai un amour inconditionnel pour le Hip-Hop et plus particulièrement, pour le Hip-Hop créole. 
Au cours des derniers mois, je me suis rendu compte qu'il existait encore un public friand de rap créole.

Grâce au maxi,j'ai pu toucher quelques uns des principaux médias de musique antillaise (deux des morceaux ont pu être diffusés respectivement sur  NRJ et TRACE URBAN) 

Avec mon équipe, Nous avons également pu comprendre, et briser de nombreux mythes sur le business musical. (Monétisation Youtube, Rémunération via plateforme de téléchargement)
Au niveau scénique, j'ai pu prendre de l’expérience grâce aux concerts auxquels j'ai participé. Je remercie d'ailleurs grandement Fuckly et Riddla pour leur confiance.

Mais j'ai également pris conscience qu'il y aura encore beaucoup d'effort à fournir pour imposer mon style musical. Cela ne sera pas chose simple car je vis au pays du Zouk et de la dance-hall. C'est encore assez compliqué pour que j'arrive à générer de vrai bénéfice avec ma musique.



( NDX et Fuckly )


W : Es-tu satisfait des retours sur ton maxxi ? Autant critiques que commerciaux étant donné qu'il est toujours disponible sur Itunes

N : Oui. On a réussi à faire un score assez cool pour les ventes. Pour les critiques, il y en a eu des bonnes et des mauvaises.Mais au fond, ça m'encourage, car un rappeur qui plait à tout le monde est un rappeur que personne n’écoute.


W : On entend beaucoup parlé de " bras " ces derniers temps, notamment dans ta musique, qu'est-ce qu'un " bras " ou un " Zoe bras " ?

N : Les "Bras" c'est un délire entre pote. Les fondateurs sont Cleevens et Losta. "Bras" pourrait être traduit comme Bro' (Frère en anglais). Zoe c'est de l'argot américain. C'est un terme qui désigne les Haïtien. C'est un peu un hommage à la première république caribéenne.
On prépare une mixtape pour cette fin d’année dans laquelle vous retrouverez ... enfin nah, j'dis rien pour le moment car ça va tuer du nègre.


W : Ton clip " Dènié Fwa " est depuis peu diffusé sur Trace TV,  te considères tu toujours comme un artiste Underground ? 

N : Selon moi, aujourd’hui, le terme "artiste underground" ne veut plus rien dire, surtout pour un rappeur créole.
Underground et commercial touchent exactement le même public.
Mon clip a réussi à passer sur Trace et c'est une réelle opportunité mais derrière, j't'assure que je continue a charbonner pour que le public dit "underground" m’écoute. C'est la base.


( Le clip d'NDX sur Trace TV #Congratulations )



W : Internet a toujours prédominé dans l'underground,mais depuis un ou deux ans les réseaux sociaux sont indispensables  pour quasiment tous les artistes, penses-tu qu'ils soit bénéfique pour " l'art "

N : Oui et non... .Les réseaux sociaux rendent l' artiste (et donc son art) plus "humain". On peut échanger avec la fan base, voir ce qui a plu ou pas, voir les instrus qui plairaient aux public, montrer l'avancement du projet. Aujourd'hui, il faut développer un univers pour plaire. Les réseaux sociaux aident à cette démarche.
Je suis présent sur tous les réseaux sociaux. Mais j'essaie de parler uniquement de musique. Car si quelqu’un me suit, c'est par rapport à la musique, pas pour que je parle de politique ou de recette de cuisine

W : On retrouve souvent  des twitts du genre " NDX devrait être plus connu ", es-tu d'accord ou penses-tu avoir la place que tu mérites ?

N : Pour être franc, c’est assez frustrant. Je pense que les personne qui le disent ont conscience du travail que je fournis avec mon équipe. La difficulté aux Antilles c'est que le public écoute de tout : Hip Hop, Trap , Bouyon, Zouk. Donc il faut réussir à plaire un peu à tout le monde. 


W : On ressent plus chez toi l'influence rap us que rap francais, c'est une impression ou c'est vrai ?

N : Je me drogue aux rap Us. J'aime beaucoup le rap français, j’écoute pas mal de Dany dan, Ol kainry, Booba, Rohff, Joke pour ne citer qu'eux. Mais il y a  dans le rap Us, cette folie que le rap Français n'a pas ( sauf chez certains). 
Là ça fait un an que je suis bloqué sur la tape de Future et l'album de Kendrick ( Ndlr : Kendrick Lamar )... et bien sur Kanye ( Ndlr : Kanye West ) reste mon exemple

( Le Maxi d'NDX toujours disponible )



W : Avec quels artistes aimerais-tu collaborer ? ( locaux, nationaux ou internationaux s'il y en a )

N : Local : J'ai bossé avec pas mal de gens, mais j'aime beaucoup Specta et Hata Faya.

Nationaux : DANY DAN

Internationaux : Mr Kanye West lol. ...bon, j'ai le droit de rêver? aujourd'hui, même si Kanye est perché sur sa planète, c'est l'un des seuls à créer sa tendance. C'est plus que de la musique. C'est une icone de mode, un producteur de génie, et un sacré bon rappeur. 

W : On parle souvent de " Rap Game " en Amérique et en France, penses tu qu'il existe un Rap Game antillais ? 

N : Rap Game, ça dépend. Il y a beaucoup de rappeur antillais. Mais il n'y a pas trop de tension comme aux states.  Tout le monde bosse un peu dans son coin.


W : Hormis toi, peux tu nous faire un petit Top 5 des meilleurs rappeurs créolophones  selon ton opinion ?

N : Wow... bon ben mes préférés

Garfil : Meilleur rappeur Guadeloupéen. Rien d'autre à signaler
Fuckly : L'exemple.
Debrouya : C'est le plus original. Je respecte vraiment son art. Je prends son business musical en exemple.
Cleevens et Losta : car ils sont très loin. A deux ils ont ce "truc" que même le plus grand rappeur n'aura pas.
Young chang : Juste après Fuckly et Garfil.

Après il y a Kid Mc pour ses punchlines, Genow pour sa polyvalence, Jo wayne pour ses flows, Nerka pour son éclectisme, Hata pour sa Folie, Mik pour son personnage, Misteradio pour ses mélodies, Sheva pour  ses textes...enfin trop de talents , mais ils sont tous très bon dans leurs catégories...



W : As-tu des projets en cours à court et long terme ? 

N : Je bosse en ce moment sur la ZoeDiak Mixtape et je suis en train de bosser un troisième projet ! 

( Young NDX et Very Young Chang #OldSchoolPic )



En espérant que cette échange vous permettra de mieux découvrir ( ou redécouvrir )  le rappeur, il ne nous reste plus qu'à souhaiter au Paper-Boy de continuer sur sa lancée (et un featuring avec Yeezus) et à attendre impatiemment ses prochaines punchlines ! On vous conseille d'ailleurs de patienter en vous procurant légalement son dernier opus en date : 




samedi 9 novembre 2013

Libéré yo, un historique d'artiste enfermé.

Wah Gwan chers lecteurs ?

Une nouvelle concernant notre milieu musical qu'est le Dancehall-rap-trap-reggae ( vaste programme ) a récemment fait parler tant les réseaux sociaux que les médias classiques. Il s'agit de l'incarcération du chanteur Young Chang. Si vous ne savez pas de qui il s'agit vous n'avez probablement rien à faire sur ce blog et cherchiez sans doute un tutoriel de maquillage.
Plutôt que de s'alarmer sur le fait que la presse locale ne semble s'intéresser massivement aux musiques des " jeunes " uniquement quand un fait divers négatif est à déplorer, nous avons choisi de faire une liste non-exhaustive d'artistes urbains ayant eu des démêles avec la justice ce qui les a conduit derrière les barreaux.

Young Chang



L'histoire est toujours fraîche et floue dans nos têtes. Une rumeur fait surface selon laquelle le chanteur ayant fait partie du collectif crucial pour l'underground guadeloupéen, Genesiz, aurait été incarcéré pour des faits plutôt violent. Consternation, déni, moquerie, tous les symptômes d'un buzz étaient réunis sur les réseaux sociaux. On parle de trafic de drogue qui aurait mal tourné, d'organisateurs peu scrupuleux, de perpétuité, en gros on ne sait pas trop de quoi on parle. Rappelons nous juste de la qualité des morceaux que fournit l'artiste depuis près de 10 ans et croisons les doigts pour que les faits ne soient pas si graves qu'on ne le suppose.

Miky Ding La 



Personne n'a jamais vraiment compris ce qui s'était passé. Un artiste poignardé. Un autre arrêté. Un autre blessé par balle. Période très noire durant laquelle la notion de buzz était à son paroxysme. Chaque jour une nouvelle version venait corroborer ou infirmer une autre. Au final Miky Ding La aura passé plusieurs mois derrière les barreaux sans " weed tou les jou " ni " biten a c**c**ne rose ". Il a depuis été libéré et est de nouveau actif dans l'overground.

Evil Pichon 



Il faut un certain courage et un certain je m'enfoutisme aiguë pour faire un clip, qui a depuis dépassé les 200 000 vues, où l'on avoue sans peur aucune être recherché par la police et en cavale depuis un certain temps. Reconnaissons cela à Evil Pichon. Il est venu, à buzzé comme personne depuis très longtemps, et si l'on en croit ses publications Facebook depuis le centre pénitentiaire ( vous avez bien lu ), on ne le reverra pas de si tôt. On ne sait pas exactement de quoi il s'est rendu coupable mais c'est bien dommage pour le " REAL TRAP SHIT " pour le paraphraser.

Vybz Kartel



Le Tupac du dancehall new generation ( arrêtez moi si j'exagère ). Incarcéré au sommet de sa gloire et au sommet des polémiques autour de lui. Des théories du complot à n'en plus finir. Des fans qui attendent son retour et qui se délectent de tous les sons et clips non officiels durant son absence. Une rumeur d'évasion ayant fait un buzz monstrueux avant d'être démentie. Vybz Kartel accomplit l'exploit d'être toujours autant dans la lumière, même en étant à l'ombre !


Au final, est-ce un passage obligatoire pour les chanteurs de rap ou de dancehall d'avoir des ennuis avec la justice ? De faire au minimum un petit passage en garde à vue ? On peut se le demander, car rappelons nous que cette liste n'est pas complète ( Buju Banton et Busy signal seront d'accord). Cependant, de nombreux artistes sont restés sur le "droit chemin" et on ne peut qu'encourager les autres à faire pareil ( ou à faire semblant ).